Je viens de relire les commentaires existants et je ne puis que confirmer les éloges que les autres équipiers ont énoncés.
1 le bateau est magnifique, très bien équipé, très bien entretenu et parfaitement « sécure ». Tous les équipements sont doublés voire triplés.
2 L’organisation est exemplaire en tout point : avitaillement, cuisine, accastillage, capacité et compétences en réparation….
3 Quant au skipper il est juste remarquable en tous points. (mesdames je vous laisserai le soin d’apprécier son élégante barbe bien taillée) Ses compétences en voile sont parfaites (sauf la pendille !!!). De plus, dès qu’il doit transmettre un savoir ou un ordre de navigation, son parcours professionnel ressort il est précis, au bon moment, jamais en emphase. Et j’aimerais, en plus, ajouter une impression que j’ai eu plusieurs fois : j’avais l’impression d’être son invité.
Qu’ajouter sur la croisière (Canaries – Cap Vert) ? Formidable avec Charles, animateur infatigable toujours prêt a jouer l’humour. J’ai une formation à la mer très ancienne mais peu pratiquée, et un peu de voile en méditerranée. Je voulais vérifier ce que je pressentais : j’étais à l’aise en promeneur baigneur de plage en plage, de marina en mouillage, de 3 heures en 3 heures en cote d’azur, Corse, Croatie, Grèce, mais qu’est-ce que la haute mer à la voile. Heureusement pour Didier, Charles est aussi un vrai « voileux » : ils sont à l’aise avec 30 à 40 degrès de gite comme à quai. Ils ont encouragé avec sourire un touriste en mal d’amour pour l’atlantique dont je voulais un rêve, et merci, ils (Atlantique et mes 2 coéquipiers) me l’ont accordé avec bienveillance.
Cependant ma modestie dû-t-elle en prendre un coup je revendique 2 records : je suis le doyen des équipiers ! et nous avons établi le record d’un seul bord sous spi de 17h.
Je ne manquerai pas non plus, mon cher Didier, de mentionner, nos derniers tête à tête devant un verre à philosopher sur le monde comme 2 vieux amis qui se seraient connus depuis leur plus tendre enfance. Cela ne s’explique pas, mais se vit, et, je l’espère, se revivra.